Le Ballet Eifman, la tres célèbre compagnie de danse de Saint-Pétersbourg, revient en Israël pour la 17e fois avec une nouvelle création, « Crime et Châtiment », d’après le célèbre roman de l’auteur russe Fiodor Dostoïevski.
Exactement un an après leur précédente visite réussie, les danseurs du Ballet Eifman retournent sur la scène de l’Opéra de Tel-Aviv.
Comme à son habitude, Eifman se plonge dans la culture et la littérature russes, qui sont pour lui une grande source d’inspiration, et cette fois, il revient à son auteur préféré, Dostoïevski. Il s’agit de sa troisième création inspirée de ses livres, après « L’Idiot » et « Les Frères Karamazov ». Cette fois, il a choisi l’œuvre la plus marquante et la plus exigeante de l’œuvre littéraire de Dostoïevski : « Crime et Châtiment ».
Eifman à propos de l’œuvre :
« Je me tourne vers les chefs-d’œuvre littéraires non pas pour y trouver des intrigues, mais pour enrichir la production d’idées philosophiques et intellectuelles. Celles-ci se révèlent lorsque nous approfondissons l’œuvre et les découvrons sous la surface.»
Fidèle à ses valeurs artistiques, Eifman ne crée pas une traduction gestuelle de l’histoire, mais utilise plutôt tous les outils d’expression uniques qu’il a développés au fil de décennies de création pour apporter ses réponses aux questions les plus importantes concernant la nature profonde de l’humanité, ses réponses à la boussole morale universelle et les conséquences de sa dégradation.
Eifman ajoute :
« L’œuvre de Dostoïevski est une source inépuisable de sagesse, capable de purifier les recoins les plus sombres de l’existence et de les illuminer de la vérité la plus profonde. Crime et Châtiment symbolise le début du parcours de Dostoïevski vers la création de grands romans. C’est une œuvre qui m’attire depuis de très nombreuses années. Le ballet est une reconstitution du difficile cheminement spirituel du héros du livre, Raskolnikov. « Tu ne tueras point » est l’un des dix commandements les plus importants, et quiconque le transgresse renie la valeur suprême de la vie. Ce don inviolable que Dieu nous a fait. »